Éléments sur les foyers de chenilles processionnaires à Joigny

Les chenilles processionnaires, liées au réchauffement climatique peuvent attaquer les résineux qui retiennent les terres argileuses au-dessus du vieux Joigny.

Février 2024 : Josué des jardins de la CasBa a recensé une vingtaine de nids à la caserne de Joigny mais Françoise du Verger Collectif n'en a pas trouvé trace à la Mouchette.

Observé à Joigny en 2024

 Réponse LPO Yonne

A ma connaissance, hormis l'implantation de nichoirs pour les mésanges (bleue ou charbonnière) qui arrivent à manger les différents stades larvaires dans le nid et lors de leur descente en direction du sol mais aussi à manger les œufs et les éco-pièges (cercle autour des arbres avec sac de terre qui sera ensuite brulé), je n'ai pas d'autre retour de la part du réseau LPO.
D'autres espèces sont potentiellement capables de manger les larves urticantes comme le Coucou mais il n'est pas présent à la période où les chenilles sont vulnérables. 
Globalement, plus le milieu sera diversifié, mieux la nature saura répondre d'elle-même à une attaque.

• Réponse FCAJ 
Nous avons financé - installé des nichoirs à mésange sur les lieux proche des conifères (Mouchette et CasBa) mais dont justement le milieu est moins diversifié que dans les taillis et futaies en régénération naturelle ayant poussé sur les vignes abandonnées au 19eme ou sur les vergers délaissés fin 20eme. 

FCAJ et Patrick F. conseillent les mêmes nichoirs LPO pour mésanges qu'elle a installé pour la CMV Ceinture Mosaïque Verte et CasBa pour augmenter les prédateurs à chenilles : https://boutique.lpo.fr/produit/JO0015
Deux possibilités : trou d'envol de 28 mm pour la Mésange bleue et trou d'envol de 32 mm pour la charbonnière.

• Réponse Fabien Accart, (direction de l'eau et environnement de la ville de Joigny) 
Bonjour Monsieur FREMEAUX, Au niveau des services communaux, nous constatons une accélération de la présence de ces nids sur le territoire. Quand les nids sont sur des arbres communaux à hauteur de nacelle, nous coupons et brulons les branches. Notre action s'arrête là.

• Réponse Romuald Bardot (arboriculteur à Joigny et spécialiste de la trogne) 
Je ne connais pas de solution écosystémique, hormis d'éviter la concentration des espèces végétales monospécifique et de favoriser la biodiversité. Les chenilles au début ne se sont attaquées qu'au pinus nigra mais au fil du temps elle migre sur les pinus sylvestris et parfois même sur des cedrus libani.

Il existe des solutions de piège physique lors de la descente des chenilles ils peuvent être facilement fabriqués en mode juggad  à partir de bidon d'eau en plastique de 5 litres. Mais il faut équiper chaque tronc. Sinon des solutions de piège à phéromone qui ont un coût, et une efficacité très limitée. Piégeage a faire tous les ans et il faudrait couvrir une telle surface ...